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Don't Breathe: La Maison des Ténèbres

Rocky, Alex et Money sont trois jeunes braqueurs amateurs. Leur nouveau coup : s’introduire chez un vétéran de guerre aveugle et lui dérober l’indemnisation perçue pour la perte de sa fille, un pactol de 300 000 dollars. Un coup qu’ils imaginaient réaliser facilement vu le handicap du vieil homme. C’était sans compter sa connaissance parfaite de la maison et son ouïe surdéveloppée.

Si l’intrigue ne semble pas très intéressante à première vue, c’est les mains devant les yeux et le cœur palpitant que l’on se retrouve plongé dans les complications auxquelles devront faire face nos trois cambrioleurs dans leur tentative d’échapper à la routine. Des complications qui virent au cauchemar, parfois malsain, mis en scène par le jeune réalisateur Fede Alvarez. Par un jeu de lumière subtil, il instaure un climat de tension palpable. La plongée au cœur de la ville fantôme de Détroit et la confrontation avec le vieillard se font dans une angoisse omniprésente.

Le réalisateur nous amène à être tiraillés entre les deux camps sans jamais réussir à prendre parti. On dépasse le scénario du méchant contre le gentil. Pour les cambrioleurs c’est un autre tiraillement, entre cupidité et instinct de survie.

Je n’étais pas convaincue lorsqu’on m’a proposé de regarder ce film. L’intrigue me semblait un peu simple et j’avais peur d’être lassée rapidement du « cache-cache ». Finalement, que du contraire, je ne me suis pas ennuyée une seconde. L’intrigue tient en haleine jusqu’au bout. Si vous êtes plus suspens que gore, n’hésitez plus. Vous pourriez être agréablement surpris. Blottissez-vous dans les fauteuils du commu, éteignez les lampes, sortez les pop-corn et une cara (et une couverture pour se cacher les yeux si vous êtes un peu une chochotte) et vous aurez installé le climat idéal pour regarder ce film.


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