Rogue One : A Star Wars Story
Mercredi matin, 9h50, nous voilà dans la file devant le Cinescope pour aller voir le tout dernier film tiré de l’univers de Star Wars. La révolution par rapport aux 7 long-métrages sortis avant ? C’est que celui-ci s’en détache complètement et tente d’exister par lui-même. Est-ce une réussite ? Je vous dirai tout dans la deuxième partie de cette critique ! Mais avant tout, quid de l’histoire ?
Jyn Erso (Felicity Jones) est la fille d’un ingénieur militaire (Mads Mikkelsen) de L’Empire Galactique qui va, suite à un concours de circonstances, rejoindre la Rébellion et tenter de les aider à retrouver les plans de L’Etoile Noire, l’arme de destruction massive créée par son père. Une équipe des plus inattendues va se former petit à petit pour l’aider dans l’accomplissement de sa tâche, celle-ci comptant un officier rebelle, un droïde impérial reprogrammé, un pilote de cargo impérial, et une paire de Gardiens, protecteurs d’une Force devenue religion depuis la disparition des Jedis. Cette équipe improbable va donc se lancer dans cette aventure, celle-ci étant la fondation du premier film sorti en 1977 (Star Wars IV : A New Hope).
Maintenant que l’histoire vous a été succinctement expliquée, quid de mon avis ?
Je me suis rendu à cette séance avec quelques appréhensions : Un film prenant place dans l’univers Star Wars pouvait-il exister sans faire partie d’une des trilogies ? Ce film pouvait-il marcher bien que ne contenant que très peu des personnages que nous connaissons depuis tant de films ? Et bien la réponse est OUI. Rogue One est une réussite sur presque tous les points et fait plus que convaincre. Le travail des acteurs est génial, permettant de s’attacher particulièrement fort à eux en l’espace d’un film. On retiendra la performance de Diego Luna (Cassian Andor) en cet officier de la Rébellion ayant fait des choses horribles durant la guerre, et torturé par celles-ci, à la recherche d’un moyen de se racheter. Un autre personnage fascinant est Orson Krennic (Ben Mendelsohn), un général impérial glaçant mais pour qui l’on finit presque par ressentir de la sympathie. Petit point négatif, un Mads Mikkelsen pas des grands jours dans un rôle qui ne lui permet malheureusement pas de se mettre en valeur. Les effets spéciaux sont fascinants et le rendu visuel des combats, que ce soit terrestres ou spatiaux, est absolument fantastique, et le tout sans sabre laser ! En parlant de sabre laser, n’oublions pas le retour inoubliable de Darth Vader sur le grand écran, pour mon plus grand plaisir
Pour moi, la plus grande réussite de Rogue One est sa capacité à faire partie de cet univers étendu qu’est Star Wars tout en tranchant énormément de par la réalisation avec les autres films. En effet, là où les 7 derniers films paraissaient assez idylliques, ne mettant jamais les héros réellement en danger, Gareth Edward nous sort ici un film plus « réel » si je puis dire, se rapprochant beaucoup plus du Soldat Ryan que des précédents opus.
Bref n’hésitez pas à aller voir ce film que vous ayez vu les précédents ou pas, vous ne pourriez passer qu’un bon moment ! Et petit plus pour les fans acharnés de la saga, vous aurez de nombreuses références et easter eggs à trouver tout au long de l’histoire !
Léopold, pour le Cinéforum.