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Everest, vers l'infini et au-delà !

Everest raconte les débuts du tourisme montagnard. Il narre l’histoire d’un groupe mené par Rob Hall, alpiniste chevronné, durant l’ascension du mont du même nom. Mais ce 10 mai 1996 aura lieu la tempête la plus meurtrière de l’histoire : le bilan total fait 8 morts. Le film retrace donc la tragédie pas à pas (c’est vraiment le cas de la dire) et nous entraîne de force à vivre avec eux les conditions extrêmes de froid dans un monde où l’ambition de l’homme dépasse ses limites physiques.

On a eu ce qu’on voulait : des plans de paysages à couper le souffle, de l’émotion, et un casting assez sympa pour l’occasion !

Mais on est déçu de la longueur du film. Le début est très faible, peu d’enjeux, peu d’intrigue mais on s’y accroche quand même grâce à la découverte d’un monde normalement accessible qu’à un nombre restreint d’élu sportifs, ambitieux et un peu fou. En somme, Il faut attendre les ¾ du film pour qu’il se passe enfin ce pourquoi on est venu: un petit tremblement d’échelle. Et non, c’est pas encore pour maintenant. Encore 30 minutes de grimpette pour que commence le fun de l’histoire.

Mais admettons quand même qu’il est intéressant quand on ne connait rien à l’alpinisme. J’aime ce genre de film où on a l’impression d’avoir appris quelque chose en sortant de la salle. On ne survit pas sans oxygène à 8000 m d’altitude ? Le froid nous fait délirer et donne l’impression qu’il fait super chaud ? Il y a moyen de se mettre une taule au whiskey et de grimper au sommet le lendemain ?

Il est aussi dommage de ne pas se trouver plus devant une histoire. Une histoire avec un grand H, un début, une fin et des relations, des interactions. Car autant on aime pas quand les réalisations s’éloignent trop de la vérité, autant on préfère qu’il y ait quant même matière à faire 2h20 de film…

Malgré les remarques quelques peu négatives, le film vous laisse sur un sentiment fort d’expérience inédite… complètement gâché par la séquence finale. Du jamais vu.

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