Big Hero 6 : le mélange de l'univers Disney et Marvel
Parce que le cinéma c'est aussi les films d'animation, je vais aujourd'hui vous parler de Big Hero 6, dernier Disney en date. L'histoire est celle de Hiro Hamada, jeune orphelin de 13 ans, avec un cerveau et une imagination a en faire pâlir Steve Jobs. Il va se lier d'amitié avec Baymax, robot aux allures de Marshmallow inventé par son frère. Après un terrible incident, Hiro, Baymax et quatre amis de l'université de son frère vont devenir les Big Hero 6, avec chacun sa spécialité. Rien que le nom de la ville vous mettre la puce à l'oreille sur l'intrigue de l'histoire : San Fransokyo. En effet, on a la fusion de la mégalopole américaine nombre de fois détruite par des combats dantesques entre super et anti héros, et la capitale mondiale de la robotique. Nous assistons donc à de la science-fiction plutôt que l'imaginaire habituel des dessins-animés.
Depuis le rachat par Disney en 2009, c'est le premier long-métrage d'animation des studios à utiliser des personnages de Marvel. On y voit tout de suite les clés des deux univers, avec les émotions d'un coté, et les scènes d'action de l'autre, parfois même un soupçon de The Avengers, le mélange opère. Les rappels que Hiro est orphelin sont subtilement orchestrés par les apparitions de sa tante qui tant bien que mal essaye d'être la super maman qu'il n'a jamais eu, tandis que les scènes d'action sont haletantes et ne dépassent que rarement l'excès. Encore un point positif, ce sera l'habituelle qualité de réalisation des films d'animation des dernières générations, ce n'est pas pour rien qu'on les retrouve en boucle sur les écrans des magasins Hi-Fi.
La où le bât blesse, c'est l'utilisation d'ascenceurs émotionnels déjà trop visités en fin de films destinés aux enfants, et du coup de plus en plus prévisible dans ce scénario. Pour ne pas vous gâcher l'histoire, je me contenterai de dire qu'au moins trois rebondissements se placent après que la quête principale se termine. Si ils ne détruisent pas l'oeuvre, l'attention portée aux dernières minutes est clairement diminuée.
Bref, dans la suite de How to train your Dragon et Frozen, ce dessin-animé a encore de quoi faire sourire et pleurer un adulte, et même de quoi bien vous faire rire !