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Dawn of the planets of the apes : l'épisode de trop ?


Suite de La planète des singes : l’origine de Rupert Wyatt, c’est cette fois Matt Reeves qui reprend la suite de ce magnifique roman de science-fiction. Plus que jamais centré sur le chimpanzé dominant César, ce film s’enfonce un peu plus loin dans la vie sociale imaginaire de ces primates « cérébralement dopé », permettant une mise en exergue des aberrations de leur société sans-cesse humanisée et de la faiblesse des hommes, privée de leur technologie.

Du premier quart d’heure se dégage une impression de puissance émanant des mises en scènes grandioses et somptueux décors post-apocalyptiques de la Colombie Britannique.

Ce dynamisme est malheureusement vite oublié et il s’installe un profond sentiment de frustration. Celui-ci provenant plus que probablement du scénario, souvent téléphoné, caricaturant avec trop de facilité le "méchant singe" et les réactions stéréotypées de l’homme. L’humanisation des singes tire d’ailleurs un peu en longueur sur une fin assez prévisible.


Dommage donc que l’élan critique vis-à-vis de gros enjeux futurs de notre société (éthique, firme pharmaceutique) du premier opus n’ait pas été poursuivi et ait laissé place à « un chouette film d’aventure de l’été 2014 »…

On peut toutefois souligner l’interprétation de César en Motion Capture par Andy Serkis, déjà bien connu pour son interprétation de Gollum et King-Kong.


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